En 1919, Katrina Estrella, une ballerine espagnole, immigre en France afin de passer le concours de l'Opéra Garnier. Elle s'installe à Paris et rejoint les rangs des danseurs de la compagnie. Loin de sa famille et de son pays, elle ne se laisse pas gagner par la mélancolie : elle s'intègre du mieux qu'elle peut et commence à s'habituer à sa nouvelle vie.
Le jour, Katrina enchaîne les répétitions intenses à l'Opéra. La nuit, elle écume les bals clandestins des troquets parisiens. En vraie noctambule, Katrina se plaît bien, à Paris ! Elle n'a pas le temps de s'ennuyer et elle croise beaucoup de monde.
Au cours d'une soirée, Katrina fait la rencontre d'Andrew Davis, le frère d'un de ses nouveaux amis. Les deux hommes viennent de Chicago et sont arrivés en France quelques mois plus tôt.
Andrew Davis est un photographe et plasticien américain, déjà reconnu et prisé à Chicago. Il s'installe à Paris pour faire connaître son travail en Europe et accroître sa renommée. Contrairement à Katrina, le photographe n'a pas beaucoup mis le nez dehors depuis son arrivée en France. Il est bien trop pris par ses rendez-vous avec les marchands d'arts, les journalistes et les nouvelles oeuvres qu'il doit produire.
Andrew et Katrina sont tous les deux indépendants, sans attaches, libres et ambitieux. Avant de se rencontrer, ils ne connaissaient pas d'autre passion, pas d'autre priorité dans leur vie. Avant de rencontrer Katrina, Andrew n'était pas du genre à s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'à lui-même. Avant de rencontrer Andrew, Katrina n'était pas de celles qui se retournaient deux fois sur le même homme.
En substance, ni l'un ni l'autre n'avaient le temps pour une histoire d'amour.
Pourtant, après cette soirée là, Andrew et Katrina ne seront plus capables de se quitter. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre. Mais, avec l'amour viennent l'addiction, la peur, la colère, la jalousie et la violence.
Les planches de la bande dessinée sont réalisées au crayon de couleur, sur un format A3.
